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Salem d'Iregrise
Salem d'Iregrise
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Date d'inscription : 23/10/2020

Demeure de la Famille d'Iregrise - Hurlevent, Quartier de la Vieille Ville Empty Demeure de la Famille d'Iregrise - Hurlevent, Quartier de la Vieille Ville

Ven 20 Nov - 22:47


Demeure de la Famille d'Iregrise - Hurlevent, Quartier de la Vieille Ville Blason13
Demeure de la Famille d'Iregrise - Hurlevent, Quartier de la Vieille Ville Sans_t10

Spoiler:



Rez-de-chaussée.




Extérieur, cour et façade.

Des rues pavées de la vieille ville, seule une énorme porte de bois est visible. Sombre, épaisse, cernée d’une arche de pierre aussi vieille que les fondations de Hurlevent, elle garde l’accès, protège ses occupants et s’ouvre parfois à leur approche. Un fenestron rudimentaire permet au garde à l’intérieur d’observer l’extérieur, de discuter avec les visiteurs mais il lui faudra un de ses compagnons d’armes pour soulever l’énorme morceau de bois qui barre l’entrée. Un système ancien et simple qui a survécu aux générations d’Iregrise s’installant dans cette demeure lorsque le besoin s’en faisait ressentir, la promesse d’une habitation sûre, agissant à la manière d’un refuge et résistant aux attaques qui n’auront guère été préparées.

Lorsque la cour s’ouvre à vous, que les semelles de vos bottes effleurent la terre battue et son gravier, vous tomberez enfin nez à nez avec la demeure ancestrale des Iregrise, présente depuis la fondation de la cité. L’incendie n’aura guère eu raison d’elle, rénovée, la voilà toujours debout. La cour n’est pas large. Dans sa longueur, de plus ou moins 10 pieds, vous pouvez y mettre une voiture en laissant une sente une fois que les robustes chevaux auront été délivrés de leurs accroches de cuir les liant à l’armature de bois. Ils trouveront alors leur place dans des abris individuels où ils seront abreuvés et nourris et profiteront d’un repos mérité. Dans sa largeur, de 23 pieds, en revanche, trois voitures pourront être placées – à condition de bénéficier de bras forts pour les placer avec soin.

L’habitation de pierre blanche trône fière devant ce petit espace. Ses murs sont parcourus par quelques plants de lierre grimpants, esquivant de justesse les ouvertures dédiées aux fenêtres dont on percevra seulement la couleur rouge et orange du verre, taillé sous la forme de losange et cerclé de plomb. Des rosiers, vivaces, font office de rempart à ces étendues immaculés, défiant le moindre cambrioleur tenté par la fenêtre d’affronter leurs épines. Les jambages de porte, quant à eux, sont ornés de sculptures gravées dans des cadres en anse de panier. Elles représentent des scènes de la vieille Iregrise, alors Reine de Brillebois, havre de paix et de prospérité, où paysans moissonnent le blé et où l’on guide des troupeaux de cerfs dans de verts pâturages, où les tracas n’existent pas et la menace des orcs n’est guère encore connue.

Hall d’entrée.

Lorsque vous ouvrez la porte d’entrée, la chaleur accueillante de la demeure vient à votre rencontre. La lumière y est faible, tamisée. Vous discernerez pourtant les plinthes de bois hautes et sombres et un papier mural carmin aux motifs floraux. Quelques portraits trônent sur ces murs, d’anciens membres de la maison ou des chevaliers renommés : des gens proches de la famille d’Iregrise. Si vous venez pour des intentions hostiles, vous ne parviendrez pas à dégainer votre lame et avoir la liberté de mouvement nécessaire. L’entrée est étroite, les mouvements d’une épée ne peuvent y être amples : ils y toucheront le mur d’un côté et de l’autre tandis que le garde qui viendra à votre rencontre, lui, n’aura aucun mal à vous asséner un coup d’estoc pour éliminer la menace. Une lame courte, une dague, serait plus appropriée.

De votre point de vue, à votre droite, vous pouvez entendre les bruits et sentir les parfums de la cuisine où l’agitation semble y être constante et où un domestique sera toujours facile à trouver, ne serait-ce que pour préparer le thé de la comtesse. A votre gauche, en revanche, le silence règne, un silence particulier et religieux, qui incite au repos et au calme d’où seules des braises craquantes et rugissantes peuvent se faire entendre à travers les murs de temps à autre. Enfin, devant vous, un escalier tournant dans un virage brutal vers l’étage supérieur, de toute évidence où vous ne percevez évidemment rien. Toujours en face de vous, au pied des marches, sur leur gauche, une chaise de bois et son occupant, veillant à ce qu’aucun être de mauvaise intention ne parvienne jusqu’à la maîtresse des lieux.

Cuisine & garde-manger.

Votre arrivée ne se fait pas sans attirer l’attention. Alors que le verrou se rabat derrière vous, la porte à votre droite s’ouvre et un domestique s’essuie les mains en vous regardant avant d’abattre d’un geste las son torchon dans le pli de son coude. Il vous aura demandé l’objet de votre venue avant de demander à un autre domestique, une jeune femme aux cheveux bruns, coiffés en chignon et à la toilette irréprochable, de vous amener jusqu’à la comtesse. Si toutefois vous êtes un domestique ou messager d’une autre maison, il vous invitera à le suivre dans les cuisines afin d’y attendre en sa compagnie tant que la jeune femme se charge d’avertir sa maîtresse.

La cuisine est un lieu inestimable dans toute maison. Ici, le feu y est toujours alimenté, rugit et menace la moindre marmite ou la moindre broche qui viendrait à s’asseoir sur lui. Une table en bois, vieillie et tâchée par endroit, sert de plan de travail pour le cuisinier qui y découpe viande et légumes. Les herbes et des crochets sont suspendus depuis un arceau d’acier lui-même suspendu et lié au plafond. Contre le mur, une bibliothèque avec pour unique sujet des recettes de cuisine de tout horizon d’Azeroth, dans l’éventualité d’accueillir un hôte de marque. Sur les autres, d’autres plans de travail, moins importants, où l’on pose tous les ustensiles que l’on peut acquérir avec le temps pour un cuisinier d’exception.

On trouvera les aliments, achetés au quartier commerçant – le plus souvent le matin même – dans le garde-manger, salle voisine dont seul un rideau sépare les deux pièces. Dans cette réserve, quelques tonneaux contenant de la bière de Dun Morogh, du vin de Comté-du-Nord ou de l’eau fraîche. On retrouve sur les étals des fruits, des légumes de toute sortes, rarement des venaisons fraîches issues de la chasse sauf si vous avez annoncé votre venue au préalable. Les domestiques, eux, mangeront du mouton, du poulet et tout autre bête d’élevage. Le garde-manger est le lieu idéal pour se cacher, il n’y a cependant aucun échappatoire car la nourriture, pour assurer sa conservation, est conservée dans l’obscurité la plus complète.

Cave.

La vue d’une trappe sous le plan de travail principal de la cuisine ne vous aura pas échappé. Si vous écartez cette table pour venir saisir l’anneau de fer et ouvrir la trappe, vous ne verrez que les ténèbres sous vos pieds de prime abord, fort heureusement, une échelle vous conduit jusqu’au sol, plus bas. Si la cave est un lieu bien vide, vous trouverez, à la lueur d’une chandelle et en plissant les yeux, de nombreux casiers pour entreposer des bouteilles de vin. Certains sont vides, d’autres, pleins et poussiéreux, saisis par le temps. Quelques pierres dans un mur sont déchaussées, il est fort probable que le tunnel qui se trouve derrière mène aux canaux de la vieille ville mais vous n’en êtes pas persuadé. Peut-être qu’il y avait un projet rapidement avorté.

Salle à manger.

Revenons au hall d’entrée. Et notamment à la porte de gauche que nous n’avons guère explorée pour le moment. En ouvrant cette dernière, vous arriverez donc dans la salle à manger, proche des cuisines mais séparée par ce couloir qui la protège des bruits et des odeurs. Une longue table, soigneusement entretenue, reflétant les flammes des chandeliers et du plafonnier et ses treize chaises vous accueillent. Une longue nappe écarlate et portant le blason d’Iregrise la recouvre alors qu’aucun invité n’y prend place. L’âtre d’une cheminée est visible au fond de la pièce, à proximité d’une porte et d’un imposant vaisselier en chêne qui trône dans la pénombre, il réchauffe la pièce ainsi que le petit salon se trouvant de l’autre côté. Là aussi, sur les murs, on trouvera des visages familiers à Iregrise ou des représentations de scènes de bataille diverses et variées, contre des voisins ou contre la Horde.

C’est un lieu assurément agréable, lié au passé de la maison, où l’on imagine se dérouler d’importantes conversations autour d’un porc laqué ou d’une viande cuite à la diable. En pleine journée, la lueur du soleil de Hurlevent frappe dans le vitrail que vous avez aperçu à l’extérieur, reflétant les lumières rouges et orangées dans la pièce. La nuit, il protège des voyeurs qui auraient réussi à s’introduire dans la petite cour.

Petit salon.

De l’autre côté de la porte se trouvant au fond de la salle à manger se trouve le petit salon. C’est une pièce conviviale où l’on trouvera fauteuils et canapé anciens, en velours rouge. Toutes les assises sont tournées vers l’âtre. Vous croiserez peut-être sur l’une d’elle, endormi et enroulé sur son propre corps, une masse de poils roux et bruns, un chat vivant probablement une vie d’exception à côté de ses pairs traînant dans les rues froides et humides.

Vos bruits de pas seront étouffés par un tapis richement décoré, à franges, protégeant le pauvre parquet grinçant où repose une table basse. L’on y trouvera le nécessaire pour préparer le thé : une théière de fonte pandarène, sculptée de motifs embrasés et démoniaques et quelques tasses pouvant supporter la température élevée de l’eau bouillante sans éclater comme la porcelaine.

Sur le mur, d’autres portraits anciens, donnant la drôle de sensation de hanter la pièce de leur présence, comme s’ils murmuraient et s’amusaient de votre présence. Ils veillent probablement sur le cabinet à alcool dont ils auront eux-mêmes abusé par le passé, contenant nombre de douceurs interdites portant les noms d’absinthe, eau-de-feu, liqueurs de fruits diverses caressant vos lèvres et embrasant vos corps. Mais que serait l’alcool sans bon tabac ? La famille d’Iregrise, toujours soucieuse que ses invités soient bien reçus, sera fier de partager le sien, qu’il soit à pipe ou en cigare, les fumeurs habitués trouveront assurément leur plaisir dans un tiroir du cabinet à alcool réservé à cette herbe bien spéciale.

Quelques plantes, des fleurs notamment, égayent le lieu : lierre tombant, en pot, placé sagement sur une étagère de la bibliothèque qui garde nombre d’ouvrages fantaisistes ou aux sujets divers et variés ; lys blanc, près d’une petite fenêtre, cherchant la lumière du soleil pour s’en nourrir ; asphodèle près de la cheminée, dont la chaleur semble la vivifier. Rien de trop exotique, qui saurait être trop cher et trop éphémère en ce lieu.



Étage.




Couloir.

En empruntant le chemin inverse pour revenir vers le hall, vous emprunterez cette fois les escaliers. Étroits, eux aussi ont été pensés pour ne pas laisser l’avantage à un assaillant, difficile d’y dégainer sa lame et d’asséner des coups d’estoc ou portés sur le flanc. Bien vite, néanmoins, l’on arrive à l’étage et à son couloir séparant les appartements de la comtesse du reste. Le premier traverse la maison dans sa longueur, étouffant vos bruits de pas d’un tapis (vous ne voudriez pas déranger ou réveiller la maîtresse des lieux, n’est-ce pas ?), vous offrant quelques fenêtres pour observer la petite cour et au-delà du mur séparant la demeure de la rue. Le second, au croisement du premier, divise la demeure en deux : une partie réservée à sa maîtresse, l’autre, aux petites gens et à un accès au grenier.
On trouve, dans ce couloir, quelques meubles de rangements, buffets, commodes, guéridon sur lequel repose, à nouveau, un asphodèle et où la maîtresse des lieux dépose parfois quelques effets sommaires : clé, livre, bourse contenant maintes pièces, quelles soient d’or, d’argent ou de cuivres.

Chambre et salle d’eau.

Heureusement que cette visite ne se fait que dans vos songes ! Vous vous apprêtez à visiter un lieu que seul le cercle intime de Salem d’Iregrise peut effleurer du regard : sa chambre et sa salle d’eau. Habituellement, seule ses servantes les plus proches peuvent se permettre d’accéder à ce lieu. Sur le parquet de bois ancien reposent de nombreux tapis aux broderies riches présents pour des raisons esthétiques avant tout, la chaleur du rez-de-chaussée se faufilant entre les planches.

Une large fenêtre sur le flanc de la pièce, offrant la lueur du jour quand ses rideaux sombres et épais ne sont pas tirés tout en conservant un point de vue plein de discrétion sur le donjon. A sa droite, une armoire où sont, assurément, rangés les vêtements sobres mais élégants de Sa Grandeur. Au centre de la pièce, le roi de ces lieux : un lit aux draps de soie blanc et à la couverture épaisse noire. Lorsque l’Hiver recouvre les Royaumes de l’Est de son manteau, des fourrures y sont ajoutées.

Face à vous et donc, sur la droite de l’entrée, vous tomberez sur une porte menant à la salle d’eau. Elle se trouve à proximité d’une grande bibliothèque où, en observant bien, vous pouvez détecter quelques ouvertures l’entourant : une entrée dérobée (ou une sortie) vers le bureau, sans le moindre doute. Vous vous décidez néanmoins à vous aventurer dans la salle d’eau où vous ne trouverez guère plus qu’un long miroir, un imposant baquet prêt à contenir de l’eau chaude et une commode où l’on pourra trouver serviettes et savons. C’est une pièce simple, sans fenêtre, où l’on s’illumine à l’intimité de la bougie.

Bureau.

Décidé à quitter l’intimité la plus pure de la comtesse d’Iregrise, vous repartirez dans le couloir pour ouvrir une porte que vous avez croisé dans le couloir en direction des escaliers. La pièce qui se trouve là n’est autre que le bureau de Salem d’Iregrise, un lieu d’étude et de réflexion mais aussi de diplomatie comme de casus belli. Le lieu se distingue assurément de tous les autres par l’atmosphère qu’il dégage, entre goétie et politique. De nombreuses bibliothèques aux domaines bien plus spécialisés : démonologie, arts des malédictions, étude de la Lumière et du Vide, livres de sciences anatomiques, herboristerie et médecine, études des peuples entre culture et histoire et traités de stratégies.

Utilisés comme des serre-livres, crânes humains, objets ésotériques et bocaux renfermant des curiosités disséquées et conservées dans du liquide de conservation sont rois. Un petit âtre, dont le conduit est probablement aligné avec celui de la salle à manger et du salon, est présent et est très certainement utilisé pour des préparations alchimiques concoctées sur un plan de travail non loin où l’on trouvera fioles et alambic, creusets ne demandant qu’à être utilisé pour vitrification et où les livres sont toujours ouverts sur des pages précises d’antidotes ou de poisons, de médecine diverse.

Le bureau et son fauteuil trône au centre, difficile de voir son revêtement, toujours occupé par d’innombrables rapports d’éclaireurs, écumant les Bois de la Pénombre en long et en larges, et de courriers reçus ou en cours d’écriture, de livres de comptes détaillés, de bons de commandes signés. L’encrier y est souvent vide ou peu rempli, la plume, souvent changée, usée. Deux fauteuils sont présents pour faire face à Sa Grandeur lors d’une discussion plus qu’importante et privée, méritant une approche autre que celle réservée à la salle à manger ou au petit salon.

Enfin, pour l’œil aguerri, vous constaterez l’ouverture par laquelle il est possible à Salem d’accéder à sa chambre sans se rendre dans le couloir, comme si la discrétion était nécessaire.  

Dortoir.

De l’autre côté du couloir, c’est un autre lieu à l’atmosphère qui se présente à vous, il s’agit du quartier dédié aux serviteurs et aux gardes. Six lits et six coffres s’y trouvent sans grande cérémonie. Si la position du dortoir est plutôt atypique, c’est un choix de la famille : que les gardes puissent intervenir rapidement si une menace survient à l’étage pendant la nuit et leur repos, que les serviteurs puissent entendre les complaintes de leur maîtresse « au cas où ». La légende affirme qu’un système permet de les appeler à l’aide d’un filin et d’une clochette mais vous ne voyez rien de tel à l’intérieur, du moins.
Un râtelier est également présent pour les gens d’armes afin qu’ils y déposent leur lame sans qu’elle ne soit introuvable. C’est également ici que l’on trouve l’intégralité des clés de la demeure, accrochés au mur. Néanmoins nombreuses, il faudra une expérience de serrurier pour retrouver quelle clé déverrouille la porte de votre désir.



Grenier.

Accessible par le biais d’une trappe, il faudra être armé d’un bon bâton pour en faire descendre l’échelle. Lors de votre ascension, vous constatez que le lieu est souvent fréquenté et entretenu, la poussière n’a guère le temps de s’y installer. C’est ici que dort les souvenirs et certaines richesses oubliées de la maison d’Iregrise en Hurlevent. Coffres remplis d’étoffes anciennes, de robes ayant appartenu à des aïeux, de portraits ou de représentations moins appréciés, de meubles divers causant la création d’un labyrinthe où il faut se frayer un passage.
Au fond de la pièce, à l’extrême opposée de votre entrée, un point est pourtant dépourvu du moindre objet, comme un vaste désert. L’odeur y est étrange, celle du soufre et le sol y est recouvert d’un peu de cendres dont la présence vous semble inexplicable. Un fenestron illumine cet endroit à l’aide de quelques rayons du soleil.




Effectifs de la demeure d’Iregrise :
3 servants. Une dame de chambre, un cuisinier, un/e domestique.
3 gardes. Deux affectés à la cour, un affecté au hall d’entrée. Se reposent par le biais de tour de garde à raison de 2h par soir, l’accès au dortoir leur est possible à la 23e heure.
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